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Sans forme, le protectorat de l'ombrelle #2 - Gail Carriger

L'histoire :

(Saga : Le protectorat de l'ombrelle, tome 2)

Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu'elle se réveille de sa sieste, s'attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s'en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication... laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n'est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !


Ce que j'en pense :

Note : 4 / 5


Ce second volet de la saga "Le protectorat de l'ombrelle" n'était pas aussi fantastique que le premier tome - comme bien souvent avec un préquel - mais a tout de même su faire ses preuves et s'est révélé être une fort agréable lecture. Le premier tome était tourné principalement sur le personnage d'Alexia, or celui-ci est plutôt axé sur Lord Maccon et son histoire - ou du moins une partie de celle-ci car 200 ans d'âge ne pouvaient pas être abordés dans si peu de pages. Ainsi suite à un phénomène inexplicable d'humanisation (comprenez ici une perte temporaire des capacités surnaturelles des vampires, loup-garous et fantômes), nos deux tourtereaux mènent l’enquête jusqu'en Écosse et plus précisément dans le sud des Highlands où ils vont rencontrer la descendance de notre cher comte ainsi que son ancienne meute. Les retrouvailles s'annoncent plutôt froides à cause d'une ancienne querelle familiale et des nombreux secrets autour de la cause du phénomène d'humanisation.

"Ah, Ivy, pensa joyeusement Alexia, répandant un brouillard verbal partout où elle va."

L'enquête qui rythme ce volume est moins intéressante que la précédente, peut-être pas suffisamment travaillée. Les indices disséminés trop tôt ou de manière trop évidente ont diminué mon intérêt pour l'intrigue. Le dénouement se fait réellement sur les 50 dernières pages, lorsqu' Alexia aligne toutes les informations bout-à-bout, et même si je n'avais pas deviné la totalité des conclusions mes intuitions allaient fortement en ce sens depuis la seconde moitié du livre. Une intrigue secondaire m'a pourtant prise au dépourvu en fin de lecture, se fut un retournement de situation très apprécié qui annonce le contenu du prochain tome. Même si je suis fâchée par la réaction d'un personnage (je suis toujours frustrée quand le manque de communication génère un imbroglio d'une telle ampleur, et sur aucune base réelle !), elle colle pourtant très bien à sa personnalité.


"Pourquoi n’arrêtez-vous pas d’appeler Alexia une briseuse de malédiction ? s’interrogea Ivy. — Tout à fait. Elle est une malédiction tout court, précisa inutilement Félicité. — Ma chère sœur, tu as vraiment toujours une gentillesse à la bouche », répliqua lady Maccon. Félicité lui jeta un regard sombre"

Comme précédemment, l'univers steampunk est époustouflant. La mythologie autours des êtres surnaturels est bien bâtie ainsi que le système politique en place. L'auteur respecte scrupuleusement les codes de la belle époque, ce qui en fait une lecture très dépaysante. J'apprécie particulièrement l'accent mis sur les scènes du quotidien où il est question d'étiquette, de bienséance en société mondaine du 19e siècle et de coquetterie ; le personnage d'Ivy apportant beaucoup d'humour sur ce point.



"Alexia, siffla-t-elle entre ses dents à l'adresse de son amie, il y a des genoux absolument partout. Que dois-je faire? "

J'ai retrouvé avec beaucoup d'amour nos deux jeunes mariés, Lord et Lady Maccon, et leur forte personnalité au tempérament de feu. Lady Maccon est toujours aussi haute en couleur, elle bouleverse les codes de l'époque avec son langage édulcoré et détient toujours une réplique cinglante pour chaque situation. Un véritable ouragan qui m'a beaucoup fait rire.



"Il était peut-être bien trop tôt pour être éveillé, mais il n'était jamais trop tôt pour admirer un fessier de ce calibre."

Je suis très curieuse de connaître la suite des événements et j'espère obtenir d'avantage de révélations sur nos personnages et plus particulièrement sur les singularités des paranaturels et le passé d'Alexia, son père ayant été mentionné à plusieurs reprises, cela a éveillé mon intérêt.

Lilie H.

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