top of page

This savage song - V. E. Schwab


L'histoire :

Duologie : Monsters of verity, book 1

Kate Harker and August Flynn are the heirs to a divided city—a city where the violence has begun to breed actual monsters. All Kate wants is to be as ruthless as her father, who lets the monsters roam free and makes the humans pay for his protection. All August wants is to be human, as good-hearted as his own father, to play a bigger role in protecting the innocent—but he’s one of the monsters. One who can steal a soul with a simple strain of music. When the chance arises to keep an eye on Kate, who’s just been kicked out of her sixth boarding school and returned home, August jumps at it. But Kate discovers August’s secret, and after a failed assassination attempt the pair must flee for their lives.


Ce que j'en pense :

Note : 3 / 5


This Savage Song annonce une intrigue captivante et originale dans un univers dystopique et urban fantasy avec des monstres inédits. Le résultat est à la hauteur de la quatrième de couverture.

“Why are there so many shadows in the world, Kate? Shouldn’t there be just as much light?”

La morale évoquée au travers de l'histoire est transcendante : la violence humaine engendre plus de violence sous la forme de créatures monstrueuses. On trouve trois sortes de monstres que sont les Corsaï qui naissent d'un acte violent, les Malchaï qui naissent d'un meurtre et les Sunnaï qui sont créés suite à une catastrophe majeure (attentat, etc.). Chacun de ces monstres a sa particularité et son tempérament mais dans la globalité il restent monstrueux et tuent des humains. Cette partie de l'univers est assez inédite et grandement appréciée mais la construction du monde autour est plutôt classique : une cité américaine divisée en deux clans qui sont proche d'éclater en guerre. Rien de bien novateur de ce côté là.


“But the teacher had been right about one thing: violence breeds. Someone pulls a trigger, sets off a bomb, drives a bus full of tourists off a bridge, and what's left in the wake isn't just she'll casings, wreckage, bodies. There's something else. Something bad. An aftermath. A recoil. A reaction to all that anger and pain and death.”

La narration se fait autour de deux perspectives : Kate, une humaine cruelle, fille du barron du crime qui dirige une partie de la ville ; et August, un monstre Sunnaï dévoreur d'âmes avec des principes, fils adoptif de leader de la rebellion. August se retrouve à devoir espionner Kate pour le compte de son clan et ils finissent tous les deux dans une fuite pour leur survie. Les personnages sont bien développés, on se prend rapidement pour le destin tragique d'August et pour la quête vaine de Kate. Et gros point positif à mes yeux : pas d'histoire d'amour ! On aurait pu s'y attendre étant dans un univers YA mais c'est d'autant plus agréable comme cela. Et oui, les ados ne tombent pas toujours amoureux du premier venu...

“It was a cruel trick of the universe, thought August, that he only felt human after doing something monstrous.”

J'ai apprécié toute la question autour d'August et de sa survie au détriment de la vie d’assassins. Il n'y a pas de bonne réponse à ses questions et on le voit lutter entre la faim et la morale qu'il pense devoir arborer. Il apparaît de plus en plus vulnérable, désespéré pour trouver son "humanité". Kate prend également conscience que sa cruauté n'est pas la seule solution et gagne en maturité sur ses choix. Un monstre et un humain. Et pourtant on découvre que rien n'est que noir ou blanc. L'auteure met en relief une belle leçon de tolérance au travers de la relation entre les personnages. Les humains sont parfois plus monstrueux que ceux qui en portent véritablement le nom.

“You wanted to feel alive, right? It doesn't matter if you're monster or human. Living hurts.”

La dynamique générale est très bien rythmée. On trouve un côté thriller plein de rebondissements et beaucoup d'action, pas de quoi s'ennuyer. Les chapitres terminent souvent par un petit cliffhanger qui rend la lecture très fluide et compulsive. Le périple des personnages était intéressant, mais pas époustouflant non plus. La lecture se veut agréable, parfois inquiétante et parfois tranquille. Quant à l'épilogue... je l'ai trouvé très satisfaisant comme conclusion mais il ne m'a pas donné envie de me plonger immédiatement dans le second volume. Je vais donc le garder pour plus tard.


“I mean, most people want to escape. Get out of their heads. Out of their lives. Stories are the easiest way to do that.”




Lilie H.

Posts similaires

Voir tout
Articles récents
Recherche par tag
Posts similaires
bottom of page